Deuxième jour de la réunion des experts de la CEEAC/Contribution des Etats membres

 

Le Gabon et le Congo constants !

 

 Le sujet relatif aux contributions des Etats membres a fait l'objet d'une attention particulière au cours de la troisième journée de travail des experts. Ainsi le Gabon, l’Angola, le Cameroun, le Congo et la Guinée équatoriale s'étaient vus attribuer un pourcentage de 13%, la RD Congo et le Tchad, 10%. Le Burundi, la RCA et Sao Tomé, 5%. Par la suite, les gros contributeurs passèrent de 13% à 12%. Lors des débats du 27 avril 2017, la Guinée Équatoriale a sollicité l’organisation d’une nouvelle attribution des taux de cotisation, eut égard au retour du Rwanda dans l’organisation. Pour les délégués guinéens, la contribution des gros contributeurs devrait passer de 12 à 11%, tandis que le Burundi, la RCA et Sao Tomé devant débourser un peu plus.  Sao Tomé a immédiatement  fait savoir qu’il n’adhérait pas à cette proposition qui risquait de plomber un peu plus les finances de son pays.

 

De l’autre côté le Tchad a plaidé pour la révision à la baisse de sa quote-part au regard de sa situation économique consécutive à la baisse de ses revenus dû à la morosité qui prévaut sur les marchés pétroliers et surtout, compte tenu de sa participation dans la lutte contre Boko Haram dans les zones frontalières proches du lac Tchad. Le Cameroun également a insisté pour que sa participation soit désormais fixée à 11%.

 

Malgré tout, il n’en demeure pas vrai que la CEEAC souffre d’un problème de versement régulier des cotisations par les États membres. Ainsi, Hormis le Gabon et le Congo qui s’acquittent régulièrement de leurs cotisations, les autres Etats trainent des arriérés qui se chiffrent à plusieurs milliards de nos francs. Pendant que d’autres, à l’instar du Burundi, de la RCA et de Sao Tomé ont totalement cessé de participer au fonctionnement de l’organisation.

 

Concrètement, la CEEAC fonctionne en ce moment avec les contributions des principaux contributeurs et les arriérés d’autres Etats. A cela s’ajoute la contribution de partenaires extérieurs, à l’instar de l’Union Européenne qui verse annuellement une vingtaine de milliards de francs CFA.